L’histoire du Domaine
Un fleuron du patrimoine
Depuis sa création, la bâtisse a traversé les époques et a accueilli de nombreux personnages historiques, Godefroy de Bouillon, la fille du Cardinal Richelieu ou encore un ami de Robespierre. Quand il fut construit durant la seconde moitié du XIème siècle, le Domaine était vraisemblablement une ferme construite sur les terres de Godefroy de Bouillon. C’est en 1569, qu’un premier document officiel de propriété est édité, y figure « Madame la marquise douairière de Renty » qui donne aujourd’hui son nom à l’une des chambres du Domaine. De mariage en mariage, le Domaine connait de nouveaux propriétaires. En 1789, le Domaine est estimé à 400 hectares, son propriétaire le Comte d’Egmont, accorde le Domaine en bail à Célestin Fleury. Ce dernier, fait ériger le colombier dans la cour.
Des événements historiques
Le Comte d’Egmond et Célestin Fleury participent activement à la révolution Française. Ils sont respectivement députés de la noblesse à l’Assemblée nationale et député du Tiers-Etats pour l’Artois aux côtés de Robespierre pour le deuxième. L’opposition des deux hommes lors de la Révolution se traduit par la réattribution de la propriété du Domaine dès 1792. Il devient alors entière propriété de Célestin Fleury. Les descendants de Célestin Fleury et Louis Lissacq, résidents du domaine, oeuvrent à la remise en valeur du Domaine en y ajoutant des granges et des dépendances. En 1874, à la mort de la dernière descendante Fleury, la famille Lissacq devient propriétaire du domaine. Le Domaine traverse les années et devient à nouveau le théâtre d’événements historiques en accueillant en 1914 des familles Belges fuyant l’invasion Allemande. Face à l’industrialisation agricole, l’architecture du Domaine, devient une contrainte trop importante et le Domaine est délaissé pour une installation agricole moderne et aux normes. Le lieu s’ensommeille peu à peu.
Faire revivre le Domaine
C’est en 2009 que la famille Braure le rachète. En famille, les Braure décident alors de redonner de sa superbe à cet endroit historique. Avec ses souvenirs d’enfant, Jocelyn Braure a réussi à détecter le potentiel de ce lieu et dévoiler par exemple ses anciennes moulures cachées par des faux plafonds. À l’aide d’artisans locaux, les granges ont été vidées, puis réhabilitées en gîte et chambres d’hôtes, les façades ravalées, le pigeonnier consolidé par un tailleur de pierre, les planchers, les carrelages, les portes remis à neuf… Le chantier a duré trois ans pour un résultat spectaculaire d’authenticité et de bon goût. C’est Isabelle Braure, qui de son côté a eu à charge de trouver une vocation à ce lieu d’exception : un centre d’interactions et d’événements au caractère rare.